Aucune grâce extérieure n'est complète si la beauté intérieure ne la vivifie. La beauté de l'âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps.
Victor Hugo.
Hier soir j'ai rencontré en live un mec que j'avais rencontré sur meetic il y a quelques mois (on ne se moque pas, c'est dur de rencontrer des gens à Vierzon!).
J'étais très angoissée car la photo que j'avais mise sur le site datait de l'été dernier, où j'étais bronzée, heureuse, et vraiment sous mon meilleur jour. J'avais peur qu'il soit déçu.
Or non seulement il n'a pas été déçu, mais il a aussi été agréablement surpris. Il m'a trouvée plus jolie que sur ma photo... Je tombe des nues, moi qui me sens horrible en ce moment...
Il a apprécié ma manière de sourire, de grimacer sans arrêt, mon côté nature et spontanné. Et ça, que je pèse 48 ou 55 kilos c'est en moi. Il suffit que je décide de le montrer.
De ne pas m'empêcher de vivre pour quelques bourrelets mal placés que je suis la seule à voir. Car mes yeux et mon sourire, ça, tout le monde le voit, et c'est l'essentiel.
Un jour j'avais demandé à L., ma meilleure amie, si je n'étais pas folle, et qu'elle aussi me trouvait effectivement plus jolie à 48 kilos. Je lui avais demandé d'être franche, et je sais qu'elle l'a été.
Sa réponse m'avait étonnée, je m'attendais à ce qu'elle me dise, gênée, "Ben... oui, en effet...", mais elle m'avait dit que, certes, j'étais vraiment très jolie à 48 kilos, mais surtout parceque j'allais bien et que je me sentais jolie.
Qu'actuellement elle ne me trouvait pas du tout moins jolie plastiquement parlant, amis qu'elle sentait bien que j'allais mal. Que le problème venait plus de l'intérieur que de l'extérieur.
Visiblement je ne dois pas être si repoussante... Et c'est vrai qu'hier je me suis sentie bien : 3 semaines sans crise, et 6 jours à m'écouter réellement, à ne pas manger plus que ma faim, et j'ai déjà meilleure mine. Sans avoir réellement minci je me sens mieux, et c'est l'essentiel.
Je dois aussi avoir dégonflé un peu car hier, pour la première fois depuis 3 mois, j'ai pu rentrer dans mes bottes! Je n'arrivais plus à les fermer, avec mes mollets hypertrophiés... Et oui, avec le temps qui passe je me rajoutte des complexes... Au début ils se limitaient au ventre, aux cuisses et aux fesses (je suis une vraie fille, quoi...) mais j'y avais rajouté mes mollets, en train de grossir eux aussi, et mes bras, trop flasques et mous. Je ne vais bientôt plus rien aimer chez moi...
Enfin, pour en revenir au garçon d'hier, il ne m'a pas spécialement plus, a priori, mais il ne faut jamais dire jamais, je pense donc que je vais le revoir... On verra bien! ;-)