Vivre est si sensationnel qu'il reste peu de temps pour faire autre chose.
Emily Dickinson.
J'ai l'impression que maintenant que je vis "pour de vrai", je n'ai plus le même besoin de vivre à travers mon blog. Je me force un peu à continuer, je ne sais même pas pourquoi, car mes articles sont vides et ininteressants. J'ai de moins en moins de lecteurs, et peu de commentaires.
Au début ça m'affectait, je ne comprenais pas pourquoi je n'interessais plus les gens... mais désormais j'y prête moins d'attention... Je me dis que finalement, peut-être que ce que je trouvais grâce à mon blog je peux le trouver ailleurs aussi...
Ceci dit pour les quelques personnes qui continuent à passer, voici quelques nouvelles:
J'ai passé de merveilleuses vacances de toussaint.
Une fête inoubliable pour les 30 ans de L., ma meilleure amie, puis une semaine avec A. Quelques jours dans le Cantal où il a fait un temps magnifique et où nous étions vraiment seuls au monde, puis le reste à Clermont, dans sa maison mais sans ses parents, où nous avnons eu un apperçu de ce que serait la vie à 2. Il allait à la fac, je m'occupais de mon côté, et nous étions tellement contents de nous retrouver! Nous avons une entente hallucinante qui m'éblouis de jour en jour... je suis surtout très frappée par sa maturité. Il souhaite de tout coeur que je vienne à Clermont, il voudrait vivre avec moi, et venant d'un jeune homme de 20 ans j'avoue que ça me surprend... Mais je ne vais pas bouder mon plaisir! Il est mon rayon de soleil.
Mes vacances se sont achevées par un week-end de thérapie, où tout le monde m'a rassurée sur ma prétendue prise de poids et mon impression de devenir affreuse. Visiblement je suis en bonne voie, même si les crises sont encore là, et je vais donc continuer à vivre, sans me focaliser sur mes crises. Elles disparaitrons bien un jour, mais pas si j'y pense sans arrêt.Vivre, penser au reste, pas à mon poids et ma nourriture... Je ne suis pas si superficielle!
Je peux continuer à être "borderline", il ne faut juste pas que ça se voit, pour que je préserve mon entourage, et moi par la même occasion.
Avec mon entourage tout s'améliore... Avec ma soeur, avec mon père, j'ai des relations plus sereines, moins lunatiques. Et avec A. je suis très facile à vivre, alors que j'étais vraiment du genre casse-bonbon avec mes exs! Donc je pense que je tiens le bon bout.
La boulimie ne va pas m'empêcher de vivre, non mais!